La ville de rêve
Acrylique, paillettes d'or et gomme arabique sur toile
80 x 116 cm.
En 2000, j'ai quitté mon pays natal, l'Irak et la ville de Bagdad, et je vis depuis à Berlin. Avant mon départ, j'étais très actif sur le plan culturel. Entre 1980 et la fin du siècle, j'ai participé à de nombreuses expositions collectives, organisé quatre expositions individuelles et écrit et publié de nombreux articles sur la littérature et l'art dans les journaux. Bagdad était la Mecque des événements culturels. Dans les cafés, dans l'union des écrivains et aussi dans les galeries, les intellectuels se réunissaient et discutaient des activités récentes.
Tout cela m'a manqué lorsque je suis arrivé en Allemagne. À mon âge, il n'était pas facile de quitter une scène culturelle, dont on connaît très bien tous les recoins et dont on connaît la plupart des gens qui participent à leurs activités pour prendre un nouveau départ.
Bagdad me manquait et je regrettais son sort, notamment à cause des guerres et des destructions qu'elle a connues. En 2012, j'ai senti que j'étais capable de peindre une nouvelle génération de tableaux dans lesquels je "reconstruis" Bagdad selon t