Chihiro Kuroda

Si nous utilisons le postulat postmoderne de "l'impossibilité de l'empathie", alors la "compréhension" entre humains est un biais. Elle peut aussi être comprise comme étant de trop, c'est-à-dire que les mots ne sont pas pris dans leur sens premier. Je m'intéresse à ces divergences dans la communicat...

Si nous utilisons le postulat postmoderne de "l'impossibilité de l'empathie", alors la "compréhension" entre humains est un biais. Elle peut aussi être comprise comme étant de trop, c'est-à-dire que les mots ne sont pas pris dans leur sens premier. Je m'intéresse à ces divergences dans la communication et j'utilise des motifs symboliques pour donner un large champ à l'interprétation. Comment cela change-t-il notre compréhension de l'autre ? Lorsque l'identité du "visage" est supprimée, le "quelqu'un" devient une sorte de symbole.

Lorsque l'identité du "visage" est supprimée, le "quelqu'un" devient une sorte de signe - la subjectivité. En représentant symboliquement l'image du "quelqu'un" interprétable par le "quelqu'un", j'anonymise le "quelqu'un". On pourrait dire que j'offre une sorte de lettre pour déclencher le "quelqu'un".

Ce n'est qu'alors que le message de l'œuvre peut entrer dans l'esprit de quelqu'un d'autre. Je dessine un existentiel anonyme, je me demande s'il n'y en a pas un, mais je dessine un existentiel anonyme.