Ouma

En tant qu'ancien vétérinaire, j'ai exploré l'art comme une alternative à la thérapie. Je crois que la création est la plus grande forme de guérison, et j'ai présenté des œuvres qui continuent de changer à travers la propre chaîne d'expériences créatives du spectateur.

Les livres du Dr Elisabet...

En tant qu'ancien vétérinaire, j'ai exploré l'art comme une alternative à la thérapie. Je crois que la création est la plus grande forme de guérison, et j'ai présenté des œuvres qui continuent de changer à travers la propre chaîne d'expériences créatives du spectateur.

Les livres du Dr Elisabeth Kubler-Ross et mes propres expériences m'ont appris que la mort est une grande douleur pour les êtres humains. Depuis lors, en réfléchissant à la mort, j'ai pensé qu'il fallait redéfinir la vie et, à partir de l'idée de la biologie, qui considère la cellule comme la plus petite unité de vie, j'ai défini deux visions de la vie : l'une comme une structure stratifiée dans laquelle les personnes sont considérées comme des cellules et la société comme la vie, et l'autre comme un attachement, dont le degré varie selon la personne.

Actuellement, je défends le concept de "thérapie sociale" en liant plus étroitement cette vision de la vie au traitement médical. Il s'agit d'un concept qui suit la sculpture sociale de Joseph Beuys, faisant de chaque personne un médecin qui traite la forme de vie de la société, et un patient qui est traité par la société.

À la lumière de la situation actuelle au Japon, où le taux de suicide reste élevé malgré les progrès de la technologie médicale, on peut constater que la société, qui est composée de personnes, devient malade. Il est nécessaire de porter notre attention sur la société aussi bien que sur l'individu.
C'est la "thérapie sociale".

Pour la communication de la thérapie sociale, je me concentre maintenant sur "la forme de la ville" et le "langage", et le "placement" comme thérapie. Dans son livre "Cities and Ambition", Paul Graham affirme que les villes ont une voix et une influence sur les êtres humains. Au Brésil, le Concrétisme est né dans la ville régulière de São Paulo, et le Néo-Concrétisme est né dans la ville plus organique de Rio de Janeiro. Nous pensons qu'il s'agit d'un bon exemple d'art représentant la voix de la société.

Traiter la société signifie faire de la société un endroit sûr et sécurisé. Je pense que c'est ce que font les hôpitaux. Pour moi, qui ai connu une hospitalisation de longue durée dans mon enfance, l'hôpital était un endroit où je me sentais en sécurité et protégée. Je me demande s'il serait possible d'ajouter plus de diversité dans les hôpitaux. Les bibliothèques du monde entier sont de toutes formes et de toutes tailles, car la fonction d'une bibliothèque va bien au-delà du simple "prêt de livres". Il existe une relation étroite entre la fonction et la forme. Si la fonction n'est pas diversifiée, la forme ne le sera pas non plus.

Je pense que le concept de thérapie sociale aura pénétré la société lorsque nous pourrons accroître les fonctions des hôpitaux et faire en sorte que toute la société se sente comme un lieu de création.

La maladie nécessite essentiellement l'aide d'autrui. Est-il possible de transformer la maladie en une existence qui relie les gens, les personnes et la société, au lieu de les diviser ? À travers mes créations, je veux créer une relation dans laquelle chaque personne est nécessaire à la société et protégée par la société.

C'est ce que je vise en tant qu'artiste maintenant.